L'aimable en la farce, la panse et le gras,
Et macule la laideur, nous y voilà,
Le voici à la besogne, affûté à la nudité,
Les organes dociles en sont l'effet...
L'aimable burine et les corps turbinent,
Le messager s'acharne, très peu digne,
Une basse ?uvre donc, ni farandole, ni ritournelle,
Et s'acharne sans réserve, quelques séquelles...
L'aimable se déride, satisfait de l'aisance,
La dame danse et souffle sous les instances,
Elle chante et sécrète, burlesque femelle,
La chienne ruisselle et l'ivresse veille...
L'aimable se pâme de la plus vilaine posture,
L'envieuse s'offre en elle les faits de la raclure,
Les deux s'effondrent, admirable répugnance,
Lui, difforme, elle, défraîchie, les deux, rances...
Et l'affable prochain,
Et l'infâme et ses besoins,
Et récolte à la charrue,
La pleine, la charnue...
Texte Eric K.Guerrier ? musique Weepers Circus ? thème du violon d'après une danse médiévale ? novembre 1999