Avec ou sans amour
Comment dire avec élégance Que l’homme doit son existence À quelques allers et retours Commis sans doute avec ivresse Avec bonheur ou maladresse Avec plus ou moins de tendresse Avec ou sans amour
Que l’on soit vert, rouge ou bleu pâle Enfant de l’ombre ou des étoiles
Il faut bien que l’on naisse un jour
Il faut bien que le monde avance
De délivrance en délivrance
Chacun portant sa différence
Comme un fardeau plus ou moins lourd
Si ça peut vous donner confiance Sans entrer dans la confidence Vous éviter un long discours Dites-leur qu’un soir une Y
Avec un X a fait la bête
À deux dos et que pour le reste La Vie a suivi son cours
Si ça peut vous donner des ailes Pour aller parler à la belle
Pour enfin lui faire la cour
Dites-vous que sous l’apparence Peut se cacher la souffrance
Que peu d’entre nous ont la chance D’être des enfants de l’amour
À ceux qui luttent avec courage Contre de puissants personnages Qui voudraient les voir à genoux Heureux celui dont le père
A fait parler le tonnerre
Le vent, la foudre et les éclairs Pour le mettre au dessus de tout
Si vous vous êtes par mégarde Égaré, que sans prendre garde Vous ne soyez plus dans le coup Rappelez-vous que la naissance N’est qu’une partie de la danse
Et que de toute évidence
La musique dépend de vous
On peut penser, tout à son aise
Que le baisemain est fadaise
Qu’il n’est plus à l’ordre du jour
Que la graine que l’on dépose
Dans un chou ou dans une rose
N’a rien à voir avec la chose
Qui court, qui court, qui court toujours Pourtant qui court, qui court, qui court toujours
Paroles et musique : Georges Chelon