"Je regarde le ciel, Je me fais des frayeurs, J'y vois la grande lueur. Incandescent bordel Qui me priverait d'elle, Mon unique essentielle, Ordinaire et super, Qui m'immole et me perd Dans ses courbes planetaires. Dans les bris de vaisselle, Les decombres universels, Ou est-elle? Evacuer ailleurs? J'y pense tout bas dans ma cage d'ascenseur en regardant la-haut, Les maisons de lego ou se terre la nouba. Je poursuis mon idee, Les deux pieds au plancher, Je divague et derive. Je me suis pas a pas, Le regard en ogive Par peur des coups bas. Je depasse le futur Que je vois en peinture, Incandescent bordel Qui descendrait du ciel Comme une pluie d'hirondelles. 0u est-elle? Un jour va-t-elle Ou l'autre pas Remonter mes niveaux, Revenir en ebats Des maisons de lego ou se terre la nouba ? Je suis en quarantaine Et me compte a rebours. Toutes les fins de semaine Je rajoute un detour. Au fond de moi je fouille. Quel est le code d'acces de sa prison doree? Peut-etre dans le vide-poches De ma nouvelle citrouille Que j'ai garee devant Les maisons de lego ou se terre la nouba."